
Troubles de l'odorat lié au Covid-19
Selon une étude menée dans 18 hôpitaux Européens entre mars et juin 2020, on dénombre aujourd'hui une perte de l'odorat chez 85,9% des patients atteints d'une forme légère de COVID-19.
Même si 54,3% des ces personnes sondées voient ces dysfonctionnements olfactifs disparaître dans le mois suivant leur apparition , environ 1 quart d’entre elles déclarent ne pas avoir récupéré leurs pleines capacités olfactives après 60 jours. Dans leur cas, un accompagnement approprié est conseillé, voire nécessaire.
L'atteinte de ce sens - certes méconnu mais capital à plusieurs titres - peut avoir de nombreuses conséquences pouvant aller bien au-delà d'un manque de plaisir éprouvé lors de l'alimentation.
On peut en effet observer de réels risques:
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liés à l'absence de signaux de détection de danger (comme un aliment avarié, l'odeur de gaz ou de brûlé),
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de dénutrition et de carences,
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des troubles anxio-dépressifs
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un impact psychosocial : notre odorat nous permettant - souvent de façon non consciente - de percevoir et décrypter les comportements de nos semblables.
La rééducation de l'odorat par l'OSTMR
Cet accompagnement se conçoit sur 12 à 14 séances d'une durée de 30 à 45 minutes chacune.
Les 4 à 6 premières séances s'effectuent de façon hebdomadaire, les restantes seront ensuite espacées dans le temps tous les 14 à 21 jours.
Elle s'entend comme un véritable moment privilégié durant lequel le spécialiste l'olfactothérapeute se base sur les besoins individuels de chaque patient en respectant les limites physiques et les capacités individuelles.
La rééducation s'appuie sur une palette de 80 stimuli olfactifs dilués à différentes concentrations et répondant aux normes de restrictions chimiques et toxicologiques en vigueur.
A chaque séance le spécialiste OSTMR sélectionne des stimuli différents en cohérence avec les besoins individuels et ce afin de construire ensemble le processus d'accompagnement .
